Tu souhaites créer ta propre activité ? Envie d’être ton propre patron ? Plus une minute à perdre, informe-toi !
Plusieurs organismes peuvent te guider et t’accompagner de la naissance du projet à sa concrétisation ! Il est important de bien se faire conseiller et de bien prendre en compte toutes les difficultés liées à ce statut. Bravo pour cet ambitieux projet !
Il est temps de passer à l’action, non sans se poser un certain nombre de questions initiales :
Suis-je un entrepreneur ?
Au niveau des traits de caractère, on trouve des entrepreneurs de tous les types. On rencontre les exemples les plus divers d’entrepreneurs qui ont réussi ou qui ont échoué.
S’interroger
Les compétences de manager peuvent s’acquérir au fil du temps mais il faut s’interroger sur ses capacités à gérer une entreprise AVANT de se lancer. Le statut d’indépendant comporte des avantages mais aussi des inconvénients.
Ai-je l’idée du siècle ?
Avoir une bonne idée de business, c’est la première étape de tout projet professionnel. Pour augmenter tes chances de succès, il faut « challenger » ton idée, la confronter à un ensemble de questions telles que :
- Y a-t-il une réelle opportunité de développement ?
- Est-ce innovant ou suffisamment différent des produits / services équivalents ?
- La conjoncture est-elle favorable pour une idée de ce genre ?
- Existe-t-il un brevet pour une idée similaire ?
Et me former, pour mieux appréhender les difficultés qui se mettront sur mon chemin ?
Différentes formations très spécifiques sont présentées dans la page « Formations pour la création d’entreprises » du site.
Ces formations sont données par différents organismes dont :
En te rendant dans une Maison de l’emploi ou dans un Carrefour et cité des métiers, tu pourras avoir des conseils et des informations sur les formations d’aide à la création d’entreprise.
Les Structures d’Aide à l’Auto-création d’Emploi (SAACE)
Le statut d’indépendant ne séduit pas les demandeurs d’emploi car ils risquent de perdre leur protection sociale en cas d’échec de leur projet.
Pour remédier à cette situation, les SAACE (Structures d’Accompagnement à l’Autocréation d’Emploi) proposent une aide spécialisée pour les demandeurs d’emploi qui souhaitent s’installer comme indépendant ou créer leur entreprise. Ces services agréés par le Service Public de Wallonie incluent :
- un accompagnement gratuit et un suivi de vingt-quatre mois maximum
- la possibilité de tester son projet avant de se lancer définitivement sur le marché
- un hébergement des activités créées par le candidat, le temps de vérifier la viabilité économique de son projet
Ainsi, le ou la candidat(e), une fois démontrée la viabilité de son projet, peut passer plus sereinement sous statut d’indépendant. Si au contraire le projet n’offre pas de garanties suffisantes de réussite, l’entrepreneur malchanceux peut conserver l’ensemble de ses droits sociaux. Il se voit également proposer une nouvelle orientation vers un ou plusieurs opérateurs d’insertion et/ou de formation.
Les démarches administratives
- S’inscrire à la banque carrefour des entreprises (BCE) : La BCE est un registre électronique dans lequel sont consignées toutes les données des entreprises. Il faut obligatoirement s’y inscrire avant de démarrer son activité. L’inscription à la BCE confère à l’indépendant un numéro d’entreprise. Celui-ci devra figurer sur tous les documents commerciaux (factures, courriers, etc.).
- Ouvrir un compte bancaire professionnel : L’ouverture d’un compte professionnel permet à l’indépendant de préserver son compte privé de son activité professionnelle.
- Vérifier si une identification TVA est nécessaire en fonction de l’activité exercée : Une fois que l’indépendant a reçu son numéro d’entreprise, il doit l’activer auprès de l’office de contrôle de la TVA de son domicile fiscal. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt indirect. Cela signifie que cet impôt est payé à l’occasion de transactions commerciales, qu’il s’agisse de ventes de biens ou de services. Lorsqu’un commerçant achète des marchandises, il se voit réclamer une TVA sur leur prix d’achat. De la même manière, lorsqu’il vendra les mêmes marchandises à prix supérieur afin de faire un bénéfice, il réclamera au consommateur une TVA. Le commerçant devra périodiquement verser à l’Administration de la TVA la différence entre la TVA qu’il a payée et celle qu’il a perçue.
- Sécurité sociale : Les indépendants doivent effectuer des versements de cotisations de sécurité sociale.
- S’affilier à une mutuelle : Un indépendant est obligé d’être assujetti à l’INASTI (Institut national d’assurances sociales des travailleurs indépendants) par l’intermédiaire d’une caisse d’assurances sociales. Ainsi, il bénéficiera du statut social des travailleurs indépendants : il ouvrira des droits en matière de sécurité sociale pour lui-même et les personnes qui sont à sa charge.
- TVA et impôts : Les indépendants doivent procéder à des déclarations mensuelles, trimestrielles, voire annuelles à la TVA. Ils doivent par ailleurs verser des impôts.
- Obligations comptables : Les indépendants doivent tenir une comptabilité qui vise à leur permettre de faire des prévisions en termes de dépenses ou d’investissements et, par ailleurs, réduire les risques de confusion entre biens privés et biens professionnels. Certains ont la possibilité de tenir une comptabilité simplifiée en cas de chiffre d’affaires limité.
- Les assurances : L’indépendant peut se faire couvrir par diverses polices d’assurances, obligatoires ou non.